« Vous êtes essentielles dans notre système de santé. »
Depuis plus de 20 ans, l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) réclame un rehaussement de la formation initiale des inhalothérapeutes à un niveau universitaire parce qu’elle est inadéquate, désuète et qu’elle nuit à la qualité des soins et à la protection du public.
Malgré un consensus de la communauté médicale, le gouvernement refuse d’assumer ses responsabilités pour des raisons financières et organisationnelles. Pourtant, la grande majorité des inhalothérapeutes travaille dans le secteur des soins critiques, pour lequel la formation collégiale ne permet pas d’acquérir l’ensemble des compétences requises à l’entrée dans la pratique.
Pour la santé et la protection du public, il est temps une fois pour toutes que la formation initiale des inhalothérapeutes soit rehaussée du niveau collégial vers un diplôme universitaire, tel que le réclament l’OPIQ et le Collège des médecins du Québec.
Le niveau de complexité et le jugement clinique requis pour exercer en soins critiques, en assistance anesthésique et en soins à domicile nécessitent une formation plus poussée.
Depuis plusieurs années, les intervenants impliqués reconnaissent que le DEC de trois ans ne permet pas de fournir aux inhalothérapeutes une formation adéquate.
Les données démontrent un retard de plus en plus prononcé avec les inhalothérapeutes des autres provinces.
90 % des inhalothérapeutes avec une expérience entre 0 et 4 ans travaillent dans le secteur des soins critiques.
Un rehaussement de la formation au niveau universitaire offrira un meilleur accès aux soins. Des inhalothérapeutes mieux formés contribueront à une meilleure utilisation des ressources dans les équipes interdisciplinaires.
Grâce à nos interventions dans divers milieux cliniques, nous optimisons la prise en charge des patients.
Nous sommes auprès des patients gravement malades comme ceux affectés par la COVID-19.
Par notre rôle essentiel dans le suivi clinique des patients de tout âge et à l’aide de nouvelles approches comme la télésanté.
Puisque nous assurons l’évaluation et le suivi clinique des personnes souffrant de problèmes cardiorespiratoires et par la mise en place d’interventions thérapeutiques, éducatives et préventives.
Dr Marc André Leclair,
Chef médical soins critiques, don organe et traumatologie du CIUSSS de l’Estrie-CHUS et chef du service interdépartemental de soins intensifs, CHUS.
M. Martin Beaumont,
Président-directeur général. CHU de Québec — Université Laval.
Mme Catherine Cantin,
Infirmière praticienne spécialisée en néonatalogie (IPSNN). CHU Sainte-Justine
Dr Fabrice Brunet,
Président-directeur général. Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
Vos témoignages et remerciements confirment à quel point les inhalothérapeutes font une différence pour la santé de la population québécoise. Écrivez votre message pour leur insuffler de l’énergie et rejoignez le mouvement #sauverdesvies.
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